Sophie CÔTE   sophie-cote@orange.fr
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Table des matières


Janvier 2012

Hugo dysorthographique devenu ingénieur 

Bonjour, j'ai 23 ans et je suis également enfant précoce mais j'ai vraiment eu beaucoup de chance tout au long de mon parcours. 

Très tôt, mes parents ont fait le choix de me responsabiliser. Je ne me suis jamais fait frapper ou engueuler, quand je faisait une bêtise, la simple explication de pourquoi j'avais mal agi me suffisait. Et il n'y a pas de plus dure punition que le sentiment de culpabilité.

Je me suis donc senti responsable de ma vie très tôt. 

J'ai toujours été très différent des autres enfants, mais je m'y suis fait. Depuis tout petit et même jusqu'à maintenant, je me suis toujours placé en dehors du groupe comme une alternative. Ceux qui s'ennuyaient dans le groupe venaient avec moi, comme j’avais beaucoup à raconter et de l’énergie a revendre, ça a toujours marché. Et au final j'avais suffisamment d'amis pour que cela ne pose pas de problèmes. 

Les cours n’étaient pas difficiles et ennuyeux, mais comme je comprenais l'enjeu, j'ai réussi à rester concentré. 

A l'age de 5-7 ans, j'ai eu une expérience qui a forgé mon caractère. A cette époque, je n'aimais pas le poisson. Mais à la cantine on était naturellement obligé de tout manger. Cela n’était pas un problème tant qu'il y avait d'autres choix. Mais fatalement, il arriva un jour où il n'y avait que ce plat. Au lieu de me laisser refuser, les surveillants de la cantine se sont tous groupés autour de moi et m'ont gardé pendant plusieurs heures après que les autres soient partis. En me menaçant de ne pas me laisser partir tant que je n'avais pas tout mangé. 

Et j'ai dit non. 

Je suis resté là, je ne saurais dire combien de temps, à tenir tête a tous ces adultes qui voulaient me forcer à manger. 

Cette histoire ne s'est terminée que lorsque mes parents en ont entendu parler, et sont allés me sortir de là. 

Certes depuis ce jour je ne mange toujours pas de poisson, ce qui en soit est une tare. Mais cet incident a forgé ma force, je savais dire non à la pression sociale. Quelle qu'elle soit. 

Jusqu'en CM2, j'ai toujours réussi à me forger un petit groupe à moi, ce qui me protégeait de tout. 

Mon frère a vécu des moments très difficiles au collège, et finalement il fut découvert comme enfant précoce. Pour le protéger, mes parents l'ont alors transféré vers une classe spéciale a Melun. 

Je me souviens avoir visité un collège normal pendant une journée avec ma classe, il n'a pas fallu deux heures pour que je commence à me faire insulter et tabasser.

 J'ai eu l'immense chance d'avoir été détecté avant d'y entrer. Et de ne pas revivre cela 

Le collège était vraiment une période heureuse. Tous me camarades étaient intéressants. J'ai garde un contact très régulier avec bon nombre d'entre eux. Même par rapport à d'autres enfants précoces, j’étais différent, et comme à mon habitude j’étais tout le temps hors du groupe, avec mon groupe à moi. Mais contrairement à un collège normal, les autres n’étaient pas hostiles, ils étaient ouverts à ma différence car eux aussi étaient différents. 

Le collège peut être une période brutale pour beaucoup d'enfants précoces, mais par miracle ce collège m’a protégé. N’écoutez pas ce que certaines personnes disent, si vos enfants sont précoces, il faut les protéger et leur offrir une enfance tranquille. Certes cela ne va pas les aider à rentrer dans les clous, mais faites vous une raison, ils n'y rentreront jamais. 

La suite est plutôt heureuse, j’étais dans un appart avec mon frère dès la 4 ème, (car ce collège était vraiment trop loin) ce qui m'offrit encore plus d’indépendance et de liberté. 

Au lycée j’étais un peu rejeté, mais comme j'avais plein d'amis du collège à côté, sa allait. 

Mon écriture (ainsi que mon orthographe et ma conjugaison) a toujours été déplorable. Au collège ce n’était pas vraiment grave, mais au lycée cela devenait invivable. Les 0/20 ou les 2/20 se multipliaient dangereusement alors que le bac approchait. 

Mes parents m'ont alors fait reconnaître comme dysgraphique, ce qui me donnait le droit d'utiliser un ordinateur. Le certificat n’était pas si difficile à avoir, mais s'est alors engagée une bataille contre les professeurs et directeurs pour faire reconnaître ce droit. 

Mais je me savais fort, et ma mère aussi. Ce fut donc une âpre bataille, mais finalement je pus noter mes cours à l'ordinateur et passer mes examens avec lui.

 Quand j'y pense, je trouve cela ridicule. Pourquoi faut-il tant se battre pour avoir quelque chose que l'on utilise tous les jours dans la vie professionnelle ! Qui de nos jours écrit quoi que ce soit à la main ? (autre que des notes personnelles j’entends)

 En notant à l'ordinateur, j'ai appris à prendre les formules de math à toute vitesse, je notais certes plus lentement que les autres, mais j'arrivais à suivre. 

D'autres amis avaient le même problème, mais n'ont pas osé faire la même démarche, ils l'ont regretté amèrement par la suite. (comme vous le lirez plus bas)

 Lors des contrôles, je n'avais d'ailleurs même pas le droit à un tiers temps (qui théoriquement m’était accordé) donc mes notes n’étaient pas faramineuses, d'autant que je ne travaillas pour ainsi dire pas. 

Mes notes étaient tout juste suffisantes pour passer in extremis en Math Sup (une petite math sup) et c'est là que mes notes ont décollé ! 

J'avais enfin du challenge, et tant de choses à apprendre ! 

Je suis alors passé dans une prépa étoilée (avec un de mes amis de collège), ou je travaillais avec une telle intensité ! (Travailler au lycée ça ne sert à rien et c'est ennuyeux, mais en prépa, les règles changent)

La prépa n'est pas une période facile, vraiment pas, mais c'est une étape palpitante. Apprendre par cœur ne suffit plus, il faut être malin, c'est là que les précoces peuvent sortir leur épingle du jeu. 

Ce qui ne veut pas dire que tous les précoces réussissent en prépa, car il faut aussi être solide sur d'autres plans. Mais c'est totalement un plus. 

Mes notes étaient surprenantes, je n’étais pas toujours dans les premiers, mais toujours bien classé. 

Mon ami de collège qui était dans la même prépa que moi avait beaucoup plus de mal. Il était au moins aussi bon que moi, si ce n'est plus. Mais n'avait pas le droit à un ordinateur, son écriture étant également mauvaise, les professeurs n'arrivaient jamais à le lire et il échouait tout le temps a cause de cela (ce n’était même pas de la mauvaise foi de la part des professeurs, ils n'y arrivaient simplement pas).

 Malheureusement c’était trop tard pour lui, il lui aurait fallu des années pour apprendre à taper aussi vite que moi. 

Cet ami a raté ses concours, et a intégré la FAC, alors que je décrochais un 20/20 à Centrale en Math et que j'obtenais Supélec. 

Fort heureusement pour lui, il a eu plus de chance en Magistère et est parvenu à intégrer l'ENS par cette voie, il a obtenu son agrégation de Math il y a peu. 

A Supélec je m'ennuyais par rapport à la prépa, alors j'ai écrit et publié un livre. J’étais vraiment en dehors du reste de la promo, mais j'avais mon propre club avec mon groupe d'amis. Et mon statu d'orignal m'a toujours valu une forme de respect.

 J'ai alors décide d'échanger ma troisième année à Supélec contre deux ans en Chine. Cela fait déjà un an et je n'ai vraiment pas envie de partir ! 

Encore maintenant je suis en dehors du groupe des Français, car lorsque je suis avec des Chinois, ils se moquent de ma différence. En tant qu'occidental je suis différent d'eux c'est normal, le fait que je sois précoce leur importe peu (et je vais bien me retenir de leur dire). 

Et l'histoire n'est pas finie :A Tsinghua j’avais trop de temps libre, alors j'ai commencé un projet entrepreneurial technologique. J'ai signé un contrat avec une société Chinoise et on développe un produit ensemble, une fois fini nous partagerons le chiffre d'affaires. 

Et c'est depuis les locaux de cette société que j’écris en ce moment même, d’où le clavier qwerty et l’absence de correcteur conjugo-orthographique 

Vivez votre différence, c'est votre force !  

Original ne veut pas dire hors de la société, le monde des adultes a bien plus de place pour vous que celui de l'enfance. La société a besoin de gens créatifs et intelligents. Mais pour atteindre ces postes il faut réussir vos études (ou entreprendre et faire ses preuves). 

Protégez vous au collège, si vous le pouvez allez dans un établissement pour enfants précoces. Survivez jusqu'au bac, vous aurez plus d’intérêt et de réussite après. Prenez toutes les mesures nécessaires à votre réussite. Vous êtes différent, faites vous une raison. S'il vous faut écrire à l'ordinateur, imposez vous le plus tôt possible, en terminale il est déjà presque trop tard. Il ne peut y avoir d'imposture, vous ne changerez pas. Il vaut mieux vivre en bon original que en mauvais normal. Vous n'aimez pas les boom/soirées ? N'y allez pas ! Organisez vos propres fêtes ! Jouez à des jeux intelligents, les autres suivront. 

Et quand vos ailes de géant vous empêchent de marcher, servez vous en pour voler !

           


Octobre 2010

Merci au rectorat 

Bonsoir,
Suite à votre précédent mail concernant les référents dans les académies je suis entrée en contact avec celle de Montpellier car ma fille qui avait 2 ans d'avance en entrant en seconde a eu des problèmes avec sa professeur de math qui l'a cataloguée dés la rentrée et lui a clairement signifié qu'elle devait inévitablement redoubler.
Ma fille qui est sportive de haut niveau en gym et maintenant en planche à voile avait 2 ans d'avance et depuis son deuxième saut de classe grâce à un enseignant génial du public et du primaire, était une jeune fille qui croquait la vie à pleines dents et que l'on devait même freiner un peu faute de pouvoir la suivre.
L'an passé elle a commencé à changer dans le mauvais sens et partir dans des chemins peu recommandables.
Pour la première fois de sa vie, nous avons dû lui reprocher des choses et aller jusqu'à la punir pour qu'elle ne fasse pas n'importe quoi.
Heureusement que nous avons toujours eu avec elle de supers rapports et que nous avons beaucoup discuté car je pense que c'est cela qui l'a sortie d'affaires cet été.

Le rectorat que j'ai donc alerté sur l'attitude de l'enseignante a je pense dû agir de façon positive.
En effet notre fille aujourd'hui redouble mais dans une classe ou les jeunes semblent beaucoup plus équilibrés et prêts à travailler.
Elle semble partie sur de meilleurs bases et est même déléguée de classe.
Ses notes ont doublé voir triplé avec une moyenne sensible à celle qu'elle avait au collège.
Alors que la professeur principale de l'an passé a, dés le début de l'année, annoncé les dates de naissance à toute la classe il n'y a rien eu de tel et notre fille en est heureuse car personne ne sait qu'elle a un an d'avance.
Nous la retrouvons à nouveau épanouie après une période à hauts risques.
Nous espérons que cela va durer.

Je tiens donc à vous remercier de votre mail d'info et votre travail pour les précoces.
J'attends la suite de l'année pour pouvoir aussi remercier le rectorat de son intervention.
A bientôt


Mars 2010

Parents de quatre enfants précoces 

Nous sommes parents de 4 enfants, tous relativement concernés par la précocité.


Notre aîné, qui a maintenant 16 ans, a été détecté à 4 ans suite aux conseils et soutien de l'AFEP. Il savait lire tout seul depuis un moment, était très vif intéressé par tout, mais pour nous, parents (surtout avec un premier enfant), où était  le décalage ? C'est quand l'école nous a convoqués pour nous expliquer qu'il était un peu limité et qu'il fallait le remettre en petite section, que nous avons commencé à regarder de plus près comment notre fils était calé par rapport aux standards.

 

Ce n'est qu'avec le soutien de la psychologue consultée à l'époque que nous avons pu faire admettre à l'école qu'il ne fallait pas le descendre de classe au contraire. Malheureusement, le saut de classe conseillé par la psychologue a mal tourné (la maîtresse de grande section l'accueillant avec un "puisque tu es si fort, montre nous ce que tu sais faire", et "quoi ? tu ne sais même pas rattraper un ballon, allez, zou, retour en moyenne section"). Donc nous avons stoppé là les dégâts et c'est à la faveur d'un déménagement et devant le réel décalage de performance en lecture que finalement c'est le CP qui fut sauté (ce qui n'est pas la meilleure classe à sauter).

 

Après une succession d'enseignants plus ou moins ouverts en primaire, la maîtresse de CM2, fort bien disposée nous dit tout à trac : "j'ai fait ce que j'ai pu pour le nourrir toute l'année mais l'an prochain, en 6e ce n'est pas la peine, il va franchement s'ennuyer".

 

Nouvelle mobilité professionnelle nous amenant en province où un collège privé est en pleine expérimentation d'un collège en 3 ans, auquel nous inscrivons notre fils. Il déroule son collège avec brio (scolaire) et plus de difficultés sociales (le groupe classe étant finalement majoritairement constitué de très bons élèves et non d'IP, ce qui n'a rien à voir).

 

Il est donc entré au lycée avec 2 ans d'avance, ses résultats n'ont fait que s'étioler sur ses 3 années, malgré un réel intérêt et de grandes facilités : les restitutions scolaires ne cadrant pas avec les attendus ... On découvre au bac français son incapacité  à régurgiter le travail préparé alors qu'il lit et maîtrise des centaines d'ouvrages, récite par coeur E Rostand, ou autre Virgile, etc... Ce sont donc des notes moyennes (pas d'échec réel mais une grande déception), ainsi qu'au bac S dont  il rate la mention Bien à 4 points près.

 

Chaque année, nous nous reposons la même question : redoubler pour avoir un dossier brillant ou continuer? Chaque fois, tout nous dissuade de lui faire "refaire" ce qui l'ennuie déjà tellement, y compris refaire un bac. C'est donc avec un dossier moyen qu'il présente ses voeux sur internet. Passionné de véto il sera rejeté des CP BCPSCT (dossier insuffisant en SVT, et de fait, cet apprentissage systématique du médical ne lui conviendrait sûrement pas, lui qui aime tant la réflexion et le challenge intellectuel). Il est pris finalement en classe prépa éco à option scientifique, forcément loin. Il est donc en internat du lundi au samedi, avec une charge de travail démesurée  et un décalage de maturité toujours très présent, d'autant plus dirais-je pour ce type d'études se fondant sur une expérience de vie plus grande qu'une prépa purement scientifique. Il n'est pas "largué", semble pouvoir poursuivre en 2e année, mais le moral n'est au plus haut et il ne lui reste plus de temps pour sa musique et son sport : quel gâchis...  Il a du mal à se projeter sur le futur, écrasé qu'il est par les échéances permanentes de ses études actuelles. Nous l'accompagnons du mieux que nous pouvons, envisageons toutes les solutions (réorientation : vers quoi? année à l'étranger? travailler pour voir et réaliser que les études, c'est utile...?), tâchons d'être à son écoute au maximum (mais nous le voyons moins de 24h par semaine, dont il passe l'essentiel à travailler et dormir!)....


Notre second fils, est actuellement en 3e à presque 15 ans, calé de façon standard par rapport au système mais dans la fratrie, sa place est compliquée : il a 17 mois de moins que son frère aîné (4 années de décalage scolaire) et presque 3 ans de plus que sa soeur cadette ... qui est aussi en 3e suite à 2 sauts de classe. Très dur pour lui à gérer donc, alors même qu'il s'avère aussi précoce suite aux tests conseillés par les enseignants (un cas ne nous a pas suffit, nous avons été aveugles presque 10 ans), mais d'une toute autre façon avec des compétences peu scolaires mais très créatives et sociales. Notre fils est toujours leader dans les groupes au contraire de son frère aîné, très respecté, très conscient de son corps, de son environnement. Comme il ne s'est jamais ennuyé à l'école, il n'a sauté aucune classe. En revanche, il a un rapport aux apprentissages très éprouvant pour nous parents : un jour, il sait des choses sur le bout des doigts, avec une maîtrise qui va au delà des attendus, le lendemain, on se demande où est passé son cerveau : il a de vrais difficultés de connexion au monde réel. Nous faisons avec, mais pas le système scolaire. Nous tâchons donc de le mener le plus loin possible, il rentrera l'année prochaine en seconde générale et est pour l'instant brillant dans ses résultats. nous ne sommes pas certains qu'il soit aussi brillant en lycée car ses méthodes sont très décalées... mais son ancrage dans la réalité nous rassure.


Notre troisième enfant est une fille, elle n'a pas été testée, pas la peine... c'est le combiné du frère aîné et d'une organisation et optimisation constante et sans faille. Elle a sauté successivement 2 classes en primaire suite à syndrome dépressif, et ce fut chaque fois une renaissance. Elle a été scolarisée dans la primaire de l’établissement où ont été scolarisés ses frères qui fonctionne avec un excellent système : les classes sont "ouvertes", le cahier est constitué des mêmes onglets pour tous les niveaux et il est possible de suivre le français à un niveau, les maths à un autre, et de basculer si une majorité de matières est OK dans le niveau supérieur en cours d'année en douceur. Elle gère depuis admirablement son cursus, en tête de classe, perfectionniste dans toutes les matières, hyper douée en langues, en sport études gymnastique en parallèle avec de vrais succès nationaux dans ce sport. Pour nous, c'est (pour l'instant) un régal. On est souvent très surpris de sa rapidité d'assimilation, alors même que nous y sommes habitués... Socialement, elle est également très installée, après un début de collège difficile : le changement d'établissement qu'a nécessite son inscription en sport études l'a fait repartir  avec une histoire neuve et elle dispose maintenant d'une bonne assise sociale. Elle est par ailleurs d'une autonomie très grande.


Notre dernier fils n'a que 7 ans, Il lit depuis l'âge de 5 ans (il a appris seul comme les autres), est en double niveau CE1-CE2 actuellement; il pourrait sans difficulté suivre au dessus mais il est bien, alors pour nous tout va bien, on ne demande rien de plus, au vu des expériences précédentes. A suivre pour lui donc...


Tous nos enfants pratiquent de la musique depuis l'âge de 5 ans, du sport en club, avec nous, 3 à 4 langues, nous n'avons pas de télévision, regardons beaucoup de films de cinéma, lisons beaucoup, allons au théâtre, voyageons en famille. Nous sommes des parents ingénieurs, mais avons soif d'apprendre encore et toujours.

Isabelle B.


Baccalauréat Mention TB 

Notre fils vient de réussir son bac avec mentionTB. Lui qui fut souvent malheureux et pénalisé au cours de sa scolarité en raison de sa précocité, est soulagé et heureux d'entreprendre des études universitaires.

Je viens donner du courage aux parents et leur dire que, malgré des moments difficiles, nous avons toujours trouvé une solution et des ressources pour prendre des décisions.

Bon courage aux jeunes parents, nous continuerons à nous battre pour aider les enfants précoces.

Merci à l'Afep pour son aide.

Frédérique C.